Quels sont les pièges à éviter?
Quand et où les mettre en place?
L’Ordonnance sur les paiements directs impose des dates de semis soit au mois de septembre ou jusqu’au 15 mai pour les semis de printemps.
Il est important d’avoir en tête quel objectif est visé. Pour un mélange pluriannuel, il n’y a pas beaucoup de questions à se poser: un semis le plus tard possible au printemps, dans une parcelle réchauffée et propre, augmente les chances de maintenir la surface propre et favorable à la biodiversité. Pour le mélange annuel, c’est un peu différent. Il y a la stratégie “semis précoce au printemps et destruction précoce 100 jours plus tard et profiter de l’interculture pour nettoyer la parcelle. Veillez au délai de 7 semaines sans végétation si vous êtes inscrit à la mesure “couverture du sol. Pour profitez des services écosystémiques de cette SPB annuelle, appliquez le principe décrit pour les pluriannuelles.
En ce qui concerne l’emplacement, il est essentiel d’installer une bande semée pour organisme utile dans une parcelle ensoleillée, propre et au sol superficiel. Les secteurs humides sont à éviter, de même que les parcelles riches en chénopodes ou amarantes.
Qu’en est-il de l’entretien?
Le mélange annuel ne nécessite pas d’entretien si la parcelle est propre. Un éventuel suivi plante par plante est possible si nécessaire.
La fauche autorisée pour la bandes semée pour organismes utiles sur terres ouvertes pluriannuelles ne permet pas vraiment de lutter contre les plantes problématiques. Dans tous les cas, si vous vous faites dépasser par les événements, pensez à supprimer cette SPB afin d’éviter de trainer le problème sur de nombreuses années.
Remise en culture
La bande annuelle n’est pas un grand souci même en bio si la parcelle est propre à la base. Nous déconseillons par contre le mélange pluriannuel pour le bio.
La reprise de la parcelle n’est pas trop compliquée, toutes les cultures s’y prêtes.
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