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16.05.24Formation à l'entreprenariat agricole Suisse Afrique
16.05.24Formation à l'entreprenariat agricole Suisse Afrique
10 jeunes agriculteurs-trices romand-e-s de retour d'un stage de 10 jours au Cameroun.
10 jours de formation, partage et échanges au Cameroun pour 10 agriculteurs romands (2 JU&JB, 6 VD, 2 VS) et leurs enseignants : une collaboration réussie entre les écoles Agrilogie (VD), Châteauneuf (VS) et la FRI, avec le soutien de Movetia, pour une expérience personnelle et professionnelle des plus riches. Dix jeunes agriculteurs romands et quatre enseignants issus d’Agrilogie (VD), de l’Ecole d’Agriculture du Valais et de la Fondation Rurale Interjurassienne (JUJB) ont participé, du 13 au 23 avril 2024, à un stage de formation et d’échange avec des jeunes agriculteurs de Côte d’Ivoire (8) et du Cameroun (16), accompagnés de leurs formateurs. Tous se sont retrouvés pour un séjour des plus enrichissants consacré à l’entreprenariat agricole à l’Institut Agricole d’Obala dans le cadre du projet « Réseau de formation à l’entreprenariat agricole en Suisse et en Afrique ». Le projet soutenu et financé par la Confédération, via Movetia (Agence nationale pour la promotion des échanges et de la mobilité au sein du système de formation) s’inscrit dans le cadre de sa mission d’intensifier les coopérations internationales dans le domaine de l’éducation et de son programme ad hoc (https://www.movetia.ch/fr/programmes/international/programme-international
Le projet est porté et conduit par les partenaires ci-dessous:- Suisse : Agrilogie, Ecole d’agriculture du Valais (EAV), Fondation Rurale Interjurassienne (FRI), Haute école des sciences agronomiques forestières et alimentaires (HAFL) ;
- Cameroun : Institut Agricole d’Obala (IAO) ;
- Côte d’Ivoire : Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS), Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA).
Le projet vise à :
- Concevoir et dispenser une formation à l’entreprenariat agricole inédite par l’immersion des futurs entrepreneurs suisses dans le contexte inconnu des systèmes agropastoraux de Côte-d’Ivoire et du Cameroun.
- Développer au sein des institutions et chez les formateurs impliqués la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la conception et la dispense de formations en réseau international.
- Développer les compétences personnelles et sociales chez les jeunes en formation dans un nouvel environnement culturel et économique.
- Développer les compétences dans l’usage du numérique chez les personnes en formation participant au projet.
- Développer et structurer un réseau d'échanges unique entre écoles d'agriculture en Suisse, au Cameroun et en Côte d'Ivoire.
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29.04.24La FRI fête ses 20 ans en 2024
29.04.24La FRI fête ses 20 ans en 2024
C'est en 2004 que naissait la FRI. Elle compte désormais 88 personnes travaillant sur 102 projets. Cette structure privée est unique en Suisse. Elle a pour mission de répondre aux besoins du monde rural interjurassien en matière de soutien, conseil et formation agricole, en économie familiale, hôtellerie & intendance.
Lors de la 7e Fête de la Tête de Moine AOP les 4 et 5 mai 2024, la FRI se présentera au public.
Les points et événements suivants sont prévus :
- Enquête réalisée par la Haute école des sciences agronomiques, alimentaires et forestières (HAFL) auprès des agriculteurs du Jura et du Jura bernois.
- Réflexion stratégique sur la vision, la mission et les prestations de la FRI à l'horizon 2030 basée sur l'enquête de la HAFL.
- Nouveau site internet plus dynamique et adapté aux différents publics.
- Présence à la Fête de la Tête de Moine AOP, Bellelay, avec un stand et un concours les 4 et 5 mai 2024.
- Clôture, remise des diplômes, célébration officielle et repas du 28 juin 2024 à Courtemelon.
- Journée Terres Vivantes, Swiss No Till et AgroFRI, le 10 septembre 2024, à Loveresse.
- Conférence en lien avec une production et une consommation alimentaire durable à l'horizon 2030.
- Présence au Marché de Loveresse, samedi 19 octobre 2024.
- Publication d'un ouvrage retraçant les 4'000 conférences des élèves avec Patrick Amstutz (Editions Infolio).
- Logo pour les 20 ans de la FRI.
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25.03.24Frelon asiatique, le combat continue
25.03.24Frelon asiatique, le combat continue
La FRI participe à la lutte. Merci de nous contacter sir vous voyez des nids. Les nids primaires sont observables de mars à août dans tout type d'abri et sont de forme ronde. Les nids secondaires sont en forme de poire, observables dans les arbres, 20 à 40 m de hauteur, de juillet à décembre, info@frij.ch www.frelonasiatique.ch.
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25.03.2412'000 visiteurs à Moutier
25.03.2412'000 visiteurs à Moutier
Le Salon de la formation professionnelle a permis à la FRI de présenter le nouveau métier "Hôtellerie & Intendance", ainsi que les formations en agriculture.
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19.02.2450'000 repas regio & bio
19.02.2450'000 repas regio & bio
La FRI s'engage à produire et servir 50'000 menus "Fourchette verte" dans 5 restaurants scolaires avec 50 % de produits régionaux et 25 % de produits BIO. Les producteurs souhaitant vendre directement leurs produits peuvent présenter leurs offres à olivier.boillat@frij.ch.
50'000 repas servis dans 5 restaurants
La FRI s'est engagée à produire et servir 50'000 menus dans 5 restaurants scolaires avec 50 % de produits régionaux et 25 % de produits BIO.
Les produits régionaux, bio et indications géographiques font leurs entrées dans les menus des restaurants scolaires du canton du Jura. Les enjeux de ce premier projet sont importants et touchent déjà 5 restaurants, soit 320 repas par jour, 50'000 par an (DIVCOM, DIVART, DIVSSA, Collège de Delémont et Restaurant de Courtemelon); chaque année dans le canton du Jura, la restauration collective confectionne 1,8 millions de repas, selon les données de la FRI. Un nouveau concept de restauration a ainsi été mis en place avec la Fondation Rurale Interjurassienne, qui a engagé 13 personnes pour ce faire, et les agriculteurs et artisans du Jura et Jura bernois. Pour Olivier Girardin (directeur FRI) "Cette démarche trouve évidemment un écho particulier à l'heure actuelle avec les revendications du monde agricole : on touche la jeunesse, cela nous permet de les sensibiliser au contenu de leurs assiettes. Tout est fait pour garantir aux producteurs un juste prix de revient. Il est estimé entre CHF 4.- et CHF 6.- pour un menu, dont le budget se monte à CHF 14.-".De gauche à droite : Joan Studer (agriculteur), Philippe Domon (boucher), Olivier Girardin (Directeur FRI), Jean-Jacques Iseli (cuisinier DIVCOM), Stéphanie Mertenat (remettant le diplôme Fourchette verte), Clément Schaffter (SFP), Alain Farine (Association Suisse des AOP-IGP), Laurent Joliat (resp. FRI Intendance)
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30.01.24Journée Agro-FRI / Terres Vivantes / Swiss No Till
30.01.24Journée Agro-FRI / Terres Vivantes / Swiss No Till
Réservez la date du 10 septembre 2024 pour la journée Agro-FRI / Terres Vivantes / Swiss No Till qui sera organisée à Loveresse.
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22.01.24Sécurité informatique à la ferme
22.01.24Sécurité informatique à la ferme
Attention aux attaques informatiques et phishing, de plus en plus nombreux. Ne jamais ouvrir une pièce jointe inconnue, ne jamais cliquer sur un lien douteux, même depuis son téléphone, changer les mots de passe, utiliser la "double authentification", bannir les identifiants partagés et ne jamais communiquer de mots de passe.
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18.12.23Durabilité & gaz à effet de serre des bovins
18.12.23Durabilité & gaz à effet de serre des bovins
Comment bien faire ? Augmenter la durée d'utilisation des vaches, augmenter les kilos de lait par jour de vie, vêler les vaches vers 2 ans déjà, augmenter le nombre de lactations vers 5 à 6, réaliser des fourrages jeunes et de qualité à partir de ses herbages. C'est ainsi que le troupeau est le plus durable.
Les ruminants sont les seuls animaux capables de tranformer les surfaces non cultivables et de produire des aliments de haute valeur, tels que le lait et la viande. Ils fournissent les engrais organiques nécessaires aux cultures destinées à l'alimentation humaine. Dans ce contexte, comment faire au mieux pour remplir notre tâche nourricière?
Jocelyn Altermath, quel est votre projet ? Nous avons travaillé depuis 2020 jusqu’à ce printemps sur le projet Interreg SPAD (Systèmes de Production Agricole Durables), afin de mieux comprendre les facteurs influençant la durabilité des élevages bovins. 160 enquêtes ont été réalisées en Suisse et en France sur des exploitations laitières avec ensilage et sans ensilage, ainsi que sur des exploitations bovins viande (naisseurs). Nous avons cherché à trouver le meilleur équilibre de nos systèmes de production sur une échelle de la durabilité, qui repose sur 3 piliers :
Une des six variables composant la note « Environnement » correspond aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En croisant les résultats des différentes exploitations enquêtées, des leviers pratiques ont pu être mis en avant pour les diminuer, ils touchent à :- L’alimentation du bétail, par la qualité des fourrages : nos résultats ont montré l’importance de produire un fourrage riche, ce qui diminuera les émissions de méthane lors de la digestion. Par exemple, une ration d’hiver se fera idéalement avec des foins assez jeunes (stade début à pleine épiaison), plutôt qu’avec des foins plus âgés et très grossiers (stade floraison), qui émettront plus de méthane. La littérature nous montre aussi qu’augmenter le degré d’autonomie alimentaire a un grand impact sur l’empreinte écologique des élevages bovins. On tend ainsi à refermer les cycles, à rétablir l’équilibre naturel entre le ruminant et son environnement, entre émissions et captation de GES.
- La conduite du troupeau : chez les vaches laitières, nous avons observé que la variable « kilos de lait par jour de vie » est étroitement liée aux émissions de GES qui diminuent quand elle augmente. Cette variable est corrélée à la fois aux performances laitières et à un faible nombre d’animaux improductifs dans le troupeau (âge au premier vêlage et nombre moyen de lactations). Si nous avons par exemple un âge au premier vêlage à 24 mois plutôt qu’à 36 mois, la durée de vie improductive des animaux est plus faible, ce qui va réduire les émissions de GES du troupeau. L’augmentation du nombre de lactations permet à la fois de lisser cette période improductive sur une plus longue durée de vie et aussi d’élever moins d’animaux. Attention à ne pas avoir un troupeau trop âgé, car les limites se trouvent dans les problèmes de mammites ou de boiteries ; donc s’approcher de 5-6 lactations est un bel objectif.
En vaches allaitantes, on retrouve des leviers identiques pour diminuer les émissions de GES, comme la qualité des fourrages, l’âge au premier vêlage, le nombre moyen de lactations, etc.
Nous avons aussi été impressionnés par l’effet des fourrages sur l’échelle de durabilité : dans nos régions à vocation herbagère, les exploitations avec une grande autonomie et beaucoup d’herbages dans la ration obtiennent une meilleure note « Environnement » qu’avec une alimentation de moindre valeur et/ou avec une grande part de maïs. Avec une part plus faible d’aliments concentrés dans la ration, on diminue la concurrence avec l’alimentation humaine (principe « feed no food »), améliorent ainsi la durabilité de nos viandes et produits laitiers.
La valorisation des herbages de nos régions en fourrages de qualité est une base solide pour améliorer sa durabilité et minimiser ses émissions de GES.
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